Vous trouverez dans nos pages un résumé de la fabuleuse histoire de Marrakech et de ce qui fait sa somptuosité. Si les différents empires et dynasties ont souvent détruit les édifices des précédents ; de nombreux subsistent, qui donnent à la ville ocre sa superbe Mais Marrakech est aussi contemporaine, splendide, exubérante, luxueuse, groovy ; c’est une star, que certains rêvent d’approcher ; capricieuse et changeante ; de paillettes et de Palais des mille et une nuits, de trésors dans ses jardins, de calme et de volupté.
1. La star a tout d’une grande
Habillée haute Couture, de multiples couleurs Ce n’est pas pour rien qu’elle a inspiré des maitres de la couleur comme Majorelle ou Yves Saint-Laurent. Marrakech n’est pas seulement ocre de ses remparts ancestraux, elle est aussi bleue des magnifiques jardins de Majorelle, verte de ses palmiers et palmeraie, flamboyante ou pourpre à la tombée de la nuit sur la Place Jemaa El Fna. Rouge, elle l’est aussi des guerrabas , les porteurs d’eau qui déambulent dans la ville. Elle est multicolore des étoffes des souks et des magnifiques zelliges cachés derrière la porte des riads. Elle est aussi noire de la peau de certains habitants qui nous rappelle l’hétérogénéité des peuples et des cultures qui la constituent. Enfin elle est blanche et azur quand l’on voit apparaitre les cimes enneigées de l’Oukaïmden et du mont Toubkal flirtant avec le vert et le rouge lorsqu’on arrive à l’aéroport.
Le luxe: Marrakech est luxueuse et un peu VIP, elle aime le haut de gamme, les milles et une nuit, le prestige et parfois les paillettes. C’est une des seules villes au monde qui réunisse tous les groupes hôteliers de grand luxe : Ritz- Carlton, Four Seasons, Beachcomber, Royal Mandour, Naoura Barrière, Amanjena Luxury Resort… C’est une star, convoitée par les meilleurs réalisateurs au monde qui sont venus y tourner leurs chefs d’œuvres : d’Hitchkock à Oliver Stone…. Impossible d’être exhaustifs, mais son luxe et ses paillettes, les caprices de cette star qu’elle incarne s’expriment au travers : ses grands hôtels, palaces et palais : l’émerveillement du Palais Rhoul and Spa ou du Palais Namaskar, à ses nombreux parcours de golf, ses prestigieux clubs de tennis (Royal club de tennis)en passant par ses restaurants époustouflants : Le Riad Monceau (table gastronomique marocaine dans des maisons de type 18e avec un patio magnifique et une ambiance mille et une nuit.)
Ou encore Le Montgomerie : fontaine et greens à perte de vue, 3 lieux avec roof top de 1600 m2, tout ceci aux pieds de l’Atlas ! Ses clubs avec danseuses orientales ( le Darna), ses discothèques célèbres dans le monde entier (le Théâtro ; le Pacha – réputée pour être la plus grande discothèque d’Afrique du Nord) mais aussi ses jardins immenses et voluptueux, luxuriants, ses commerces, ses grandes enseignes : Dior, Vuitton, pour la joaillerie : Mauboussin ou le joaillier, d’origine vietnamienne, Jean Dinh Van, ses créateurs sur mesure (Vincini et la chaussure sur mesure homme), son nouveau « mall » (un centre commercial de 50 000 m2 dont 9000 de parking regroupant un hôtel, un spa, un bowling, des boutiques de marque), ses galeries d’art … Elle est parfois exubérante : l’hôtel Radisson Blu et sa piscine sur le toit (ouverture en automne 2015) parfois too much car c’est une star, à l’instar de Paris ou N. Y. A Marrakech : « tout est possible » Comme ces consœurs, ces villes cosmopolites, ambitieuses et luxueuses qui attirent le monde entier, à Marrakech tout est possible.
Que ce soit pour les plaisirs : assister à un festival International, venir pour un WE faire la fête ou pour un tournoi de golf, une course automobile, flâner en médina ; manger pour 30 dirhams ou pour 2000 ; pour les projets touristiques les plus diamétralement opposés : tourisme de grand luxe, randonnées à l’Oukaïmden, cascades d’Ouzoud…) Organiser un mariage, un WE amoureux ou un anniversaire. Accéder à un tourisme plus approfondi (et tous les circuits et promenades possibles aux alentours.) Que ce soit pour y humer l’effervescence d’une ville d’Afrique du Nord dans tous ses aspects, être en dilettante dans une maison d’hôtes… Que ce soit par les rencontres qu’elle permet, les activités qu’elle propose : du shopping de luxe à l’atelier de poterie. Mais surtout à Marrakech tout est possible car ses habitants sont à l’image de leur ville toujours créatifs, toujours en recherche : ici tout se récupère et finit en objets d’art, un banal pneu devient ainsi jupe de haute couture ! Mais aussi à Kech tout se crée, tout s’invente et tout est possible ! Et enfin pour tout ce que cela permet de rendre possible : les ateliers, les affaires qui ne cessent de s’ouvrir, les projets les plus ambitieux, les plus insolites. Car elle a cela des grandes, elle n’a pas de limites.
2. Marrakech plurielle, Marrakech de contraste
La première manifestation du caractère particulier de Marrakech est dans son climat, des nuits très fraîches et des journées qui, plus on avance vers l’été plus on dépasse les 30, 40 degrés C. C’est aussi un hiver froid et un été torride. Ce sont les monts enneigés de l’Oukaïmden et les chaleurs vaporeuses et ocre de la ville. La végétation des jardins comme des oasis et certains paysages d’allure désertique. Du Groove de Kech à sa sérénité Marrakech groove La ville aux teintes africaines en a également le rythme : tonitruante, dynamique. La Place Jemaa El Fna si déserte au matin s’anime à partir de 16 heures et offre un tumulte délicieux : danses gnawas, charmeurs de serpents, conteurs, dresseurs de singe, danseuses orientales … A la tombée de la nuit alors qu’elle propose ses multiples kiosques de dégustation de la gastronomie marocaine elle devient… Effervescente et féérique. Jemaa El Fna est très emblématique de ce groove de Kech. Elle concentre Marrakech et un peu de tout le Maroc. Le Lonely Planet lui décerne la 2e place pour la meilleure place du monde ! Elle est unique et ce n’est pas pour rien que nous en avons fait notre nom, notre étendard !
Dans les quartiers en ville nouvelle, Guéliz ou la Palmeraie et l’Hivernage elle groove encore, mais de par les multiples clubs qu’elle propose. Elle a une vraie vie nocturne, un rythme bien à elle qui se décline aussi la journée bien sûr dans les célèbres souks (souk des épices, souk des teinturiers) et dans la médina ou en ville par ses terrasses ensoleillées, le charivari de la circulation et des deux roues klaxonnant partout, les clochettes des calèches. Son dynamisme vient aussi de ce flirt permanent entre sa modernité (Guéliz et son carré Eden, ses résidences, son « mall » et ses 70 boutiques, l’ouverture du Radisson Blu prochainement, 700 places de parking…) et ses cultures ancestrales (médina : l’artisanat et les savoirs- faire ancestraux des souks). Mais Marrakech c’est d’abord cela ; le tumulte créatif : ça travaille, ça invente, ça pioche, ça coud, ça sculpte. Les habitants sont souvent des artisans et souvent des artistes en puissance qui ne cessent de créer et d’imaginer, de s’adapter, d’utiliser de nouvelles matières ; ils ont donné naissance à des centaines d’objets traditionnels à la médina bien sûr, mais aussi à toute la créativité à laquelle on assiste dans les shows roms du quartier artisanal et industriel de Sidi Ghanem (voire 10 bonnes raisons. ) Vous le constaterez dans les autre points que nous aborderons, le dynamisme de Marrakech s’envisage d’abord par la capacité qu’ont ses habitants à faire de l’or avec du sable, par le trésor de leurs mains, leur inventivité, leur savoir- faire, leur créativité, leur capacité d’adaptation.
Il est peu de villes qui aient à ce point réussi à faire que l’audace se hisse au rang de talent. Impériale et spirituelle, sereine et majestueuse Historique elle l’est dans tous les recoins ; spirituelle également que ce soit en traversant le Mellah dans la médina ou en voyant se dresser les magnifiques monuments témoins de son histoire partout dans la ville. La Koutoubia en est un exemple, chef-d’œuvre architectural témoignant de l’apothéose de l’art des Almoravides se hissant en plein cœur de la ville, la Koutoubia et ayant traversé les époques et les générations. Sur une surface de 5300 mètres, la mosquée abrite une salle de prière à colonnes et une immense cour délimitée par un portique. Des quatre coins de la ville, on peut voir le somptueux minaret de 77 mètres qui compte trois boules en cuivre – la quatrième forme la pointe – chacune représentant une terre sainte de l’Islam : la Mecque, Médine et Jérusalem. La Koutoubia renferme l’une des plus grandes salles de prière du continent avec une capacité d’accueil de 20.000 personnes. Mais la beauté architecturale et l’excellence de Marrakech sont également incarnées par des édifices comme la medersa Ben Youssef qui est l’œuvre du sultan Saâdien Abdellah Al Ghalb qui en acheva la construction en 1564. Et tant d’autres.
Enfin c’est dans ses jardins, ses promenades que l’on trouve la quiétude féérique de Marrakech. La Ménara en est aussi un des plus beaux exemples ; il s’agit d’une grande oliveraie d’une centaine d’hectares un bassin, des poissons. De la terrasse, un panorama à couper le souffle sur Marrakech. C’était le lieu préféré des sultans pour leurs rendez-vous galants. Héritière de l’histoire de Marrakech, elle est aussi création architecturale ancestrale. En effet, le bassin se remplit grâce à un système hydraulique, vieux de 700 ans, qui transporte l’eau depuis les montagnes de l’Atlas. Le lac, d’une surface de 150 mètres sur 200, permet l’irrigation de l’oliveraie et des autres éléments de la flore qui constituent le jardin. L’eau est recueillie, puis libérée au bon moment. Le réservoir ne pouvant fonctionner seul, une personne doit s’occuper d’orienter sa trajectoire. Par ailleurs, le bassin est gorgé de poissons, à priori des carpes, d’une taille impressionnante. Jetez-leur du pain, et vous assisterez à un véritable spectacle ! Ce lieu propice aux promenades offre désormais tous les soirs un spectacle son et lumière, pyrotechnie, vidéo et danseurs retraçant l’histoire de Marrakech. A la périphérie de Marrakech, les promenades vous offriront les secrets de cette terre de sérénité et de contraste à la nature si diversifiée : des hauts sommets de l’Atlas aux paysages désertiques, des lacs et jardins luxuriants aux décors épurés… Que ce soit en prenant la route des montagnes de l’Oukaïmden, le mont Toubkal ou celle des villages berbères, route de Taroudannt.